vendredi 20 juillet 2007

La blague du blogue : évaluation, la psychanalyse est au rebut, le psychanalyste est ailleurs.

Bon, d'entrée, l'idée de raconter pourquoi et comment ce blog me rappelle"pourquoi j'ai mangé mon père", les connaisseurs apprécieront, allez, mieux, ils évalueront. Il existe actuellement une si grande masse de sites, documents et blogs qu'il est déjà difficile de trier; d'où cette idée qui m'est venue de proposer un traitement ciblé de l'information pour ceux que la psychanalyse ne rebute point, et qui auront la patience de cliquer sur les liens url que je fais, qui sont un substitut aux notes académiques, un substitut dont les avantages sur les notes en bas de pages compensent quelques défauts, s'ils veulent suivre un peu ce que je tente de faire apparaître; disons que c'est une coloration, je fais là mon coloratur. J'ai compris il y a longtemps que sur Oedipe on ne lit que trop rapidement, à part quelques-uns qui se sont donnés bien de la peine. J'ai dû en passer stylistiquement par l'imitation de saint Lacan pour parler. Car on n'écrit guère sur le web, l'on parle, et mieux, l'on se parle, de sorte que si j'imite ce à quoi l'on s'est habitué il me reste quelque chance d'échanger des idées avec quelques-uns sur cette nouvelle planète délocalisée de la psychanalyse, qui, n'est-ce pas est partout, tandis que "nous" sommes ailleurs. Citations implicites, et coetera, que j'essaie d'expliciter, d'indiquer par des liens pour les nouveaux venus dans cette topologie asphérique. De sorte qu'apparaisse dans une sorte de lappe-peu-près de quoi il retourne.


Au cours d'un périple récent quelqu'un qui m'est très cher m'a incité à installer Picasa2 sous windows, et en essayant le lien "blog this", par curiosité... voilà toute l'histoire, l'inconscient aura parlé, sans plus que j'ai là-dessus à m'expliciter davantage... Et ce qui m'est venu ensuite, et bien voilà, l'essentiel, on verra. Je n'ai pas, pour l'heure, la latitude d'exercer quelque talent de parleur en séminaire, puisque je rebute, en quelque sorte, plume légère, paraît-il, sans que je sache si cela vaut mieux que la fesse, manque de concision pour le web, comme me l'a dit JPK il y a quelque temps, toujours est-il que j'ai ainsi un moyen de faire découvrir à quelques-uns un certain nombre de détails qui m'intéressent, mais sans avoir évidemment le temps de rentrer davantage dans la discussion critique de ce que j'indique; pour autant, il me semble d'abord nécessaire de faire savoir ce qu'il y a, ce qui grouille sous la masse amorphe de la psychanalyse aujourd'hui, pour ceux qui, par manque de temps, sont voués à s'ignorer mutuellement, ou par leur position de bachelor, sont voué pas à pas à discerner les codes implicites, ce qui se cache sous l'apparence usuelle des mots. Je dois d'ailleurs m'excuser auprès de ceux à qui je ne signale pas que des liens vers leurs pages figurent sur ces pages de "L'essentiel...".


Toujours est-ils que le parti est pris, comme ailleurs, de renvoyer systématiquement à des sources externes, pour des raisons évidentes, et pour ainsi dire, rappeler à quelques-uns le paradoxe d'une certaine tension vers une sorte d'universalité tout en faisant des lecteurs un public captif. Pédagogie première. Juste à rappeler qu'il faut marquer la différence entre ceci et cela.


Merci à tous, bonjour à Dallas et à Bombay, avec mes meilleures pensées, (les autres, les refoulé-je? Pas certain!).


DK

PS: pour l'instant les commentaires ne sont pas modérés, mais je me réserve le droit d'y revenir.

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