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dimanche 30 mars 2008

Enigma

Une amie m'a envoyé il y a quelques jours l'interview de Jacques-Alain Miller dans l'hebdomadaire "le point", qui lui pose quelques questions sur la personnalité du chef de l'état et sa possible évolution sous les contraintes adaptatives du pouvoir. Un rien ironique sans doute, mais c'est peut-être lié à la contrainte adaptative au journal hebdomadaire, et si l'on me laisse le choix, je prendrai plutôt le journal de bord de JAM. Mais enfin, c'est tout de même à lire, pour la formation du goût républicain.

Dans le même ordre d'idées, -à savoir, dis-moi ce que tu lis, et je te dirai qui tu es-, je vous ai trouvé un excellent article, "L’inquiétante pensée du mentor écologiste de M. Sarkozy", dans le monde diplo, il y a des jours comme ça, cryptiques, enigmatiques. Qu' est-ce que l'écologie a à voir là-dedans? Tout est politique, (y compris les tautologies).




dimanche 29 juillet 2007

L'identité comme question intrasubjective.

Depuis quelques décennies les sociétés modernes semblent piégées par un mythe de l'identité, qui à la fois les isole les unes des autres , conditionne une certaine fermeture des liens sociaux traditionnels au bénéfice d'un renforcement de la centration des énoncés publics sur les liens civiques. Il s'agit là sans doute du résultat paradoxal de la lutte centenaire contre l'internationalisation de la lutte des classes. Il est curieux que dans tous les cas de figure l'on n'aboutisse jamais à autre chose qu'à un renforcement de la figure centrale du chef. La question n'est pas là de discuter de sa dignité, -terme bien plus approprié que celui de sa « compétence »-, ou de sa compassion à l'égard de ceux qu'il représente, mais plutôt de tirer quelque chose du constat de la solidité étonnante des structures archaïques de l'identité, en quelque sorte externalisées dans les jurisprudences, et d'y fonder un discours qui tempère l'examen hâtif des résultats, -idées, problèmes-, de la psychanalyse, de manière à faciliter l'admission de la psychanalyse avec le psychanalyste dans les lieux où la dimension de l'identité se pose de manière trouble, confuse, autant qu'aigüe.


Ce que le psychanalyste promeut, sous cet angle de l'identité, et c'est là ce qui reste oublié derrière ce qui s'entend de ce qui s'ourdit, n'est pas seulement l'examen de ce qui reste ignoré et généralement hors de portée de la constitution de la personnalité dans et avec son symptôme, mais également la reconstruction de ladite personnalité dans le cadre éthique du respect du désir du plaignant.


Ce respect de l'altérité et de la dimension de vérité parlante du symptôme, c'est exactement ce qui distingue les psychanalyses des techniques de réaménagement de l'habitus d'une personne en fonction des modes idéologiques qui l'imprègne.


Et c'est pour autant que les psychanalystes doivent s'échiner à faire entendre leurs voix dans tous les lieux où il est question d'identité, pour ne pas contribuer à l'écrasement de la dimension subjective, désirante, par la nécessité de l'adaptation. Il suffit de se changer à peine de terrain pour constater que la question qui se pose par ailleurs, d'adaptation de l'homme à l'économie ou de l'économique à l'homme, bute sur la notion de « l'homme ». Si la philosophie n'a cessé d'apporter ses éclairages, il n'y en a pas moins à tolérer les quelques lumières que les psychanalyses donnent à la réflexion, ne serait-ce d'abord que sur la question du « genre ».


DK

mardi 10 juillet 2007

Début : critique de la psychiatrie classique, notion de personnalité.

Un beau jour pour commencer un blog... Lettre suit, l'être suit...

J'ai commencé l'année avec ça, allez savoir...

"01/01/07


dépersonnalisation



La dépersonnalisation, c'est un de ces termes consacrés de la psychiatrie qui est utilisé pour rendre compte de manière synthétique les points de vues multiples de plusieurs personnes de l'entourage de celle sur qui l'on plaque ce mot comme un verdict; il ne s'agit pas moins que de faire état du désaccord entre différentes personnes sur ce que l'une d'elle est censée être, du point de vue de son identité, dont on lui conteste le droit de définir et/ou de construire celle-ci dans un registre différent de celui que l'entourage immédiat est capable de supporter. La personne dite ainsi "dépersonnalisée" fait donc à elle seule les frais subjectifs de la division d'autrui qui siège en elle, certainement contre son gré, en tous cas contre son assentiment; et c'est ainsi que la dépersonnalisation qui lui est attribuée passe de l'impersonnel de son entourage à la caractéristique de sa personnalité. C'est évidemment une situation sociale pour le moins dangereuse. Pour éviter que le symptôme ainsi construit fasse définitivement son siège en la personne, et que ce malentendu ne perdure, la psychanalyse est en effet un recours tout à fait approprié.


Cela étant dit, il n'y a guère à autre chose à attendre qu'une contestation virulente de ce point de vue un peu excentré pour le regard classique d'une psychiatrie centrée sur une conception personnaliste et moïque de la personnalité; dont vous retiendrez peut-être qu'elle ne songerait tout de même pas, de bonne foi, à vous déconseiller l'entretien avec un psychanalyste pour le cas de figure sur lequel vous vous interrogez. D.K."



Et depuis, les questions actuelles, qu'est-ce qu'un clinicien... etc...

Porte d'entrée par ici, voyons cela...