mardi 10 juillet 2007

Début : critique de la psychiatrie classique, notion de personnalité.

Un beau jour pour commencer un blog... Lettre suit, l'être suit...

J'ai commencé l'année avec ça, allez savoir...

"01/01/07


dépersonnalisation



La dépersonnalisation, c'est un de ces termes consacrés de la psychiatrie qui est utilisé pour rendre compte de manière synthétique les points de vues multiples de plusieurs personnes de l'entourage de celle sur qui l'on plaque ce mot comme un verdict; il ne s'agit pas moins que de faire état du désaccord entre différentes personnes sur ce que l'une d'elle est censée être, du point de vue de son identité, dont on lui conteste le droit de définir et/ou de construire celle-ci dans un registre différent de celui que l'entourage immédiat est capable de supporter. La personne dite ainsi "dépersonnalisée" fait donc à elle seule les frais subjectifs de la division d'autrui qui siège en elle, certainement contre son gré, en tous cas contre son assentiment; et c'est ainsi que la dépersonnalisation qui lui est attribuée passe de l'impersonnel de son entourage à la caractéristique de sa personnalité. C'est évidemment une situation sociale pour le moins dangereuse. Pour éviter que le symptôme ainsi construit fasse définitivement son siège en la personne, et que ce malentendu ne perdure, la psychanalyse est en effet un recours tout à fait approprié.


Cela étant dit, il n'y a guère à autre chose à attendre qu'une contestation virulente de ce point de vue un peu excentré pour le regard classique d'une psychiatrie centrée sur une conception personnaliste et moïque de la personnalité; dont vous retiendrez peut-être qu'elle ne songerait tout de même pas, de bonne foi, à vous déconseiller l'entretien avec un psychanalyste pour le cas de figure sur lequel vous vous interrogez. D.K."



Et depuis, les questions actuelles, qu'est-ce qu'un clinicien... etc...

Porte d'entrée par ici, voyons cela...

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