Chose-psy : psychosomatique en médecine et psychanalyse, et traitement du corps désirant.
Un temps d'arrêt hier, par manque de disponibilité mais aussi parce que lorsque je vais vers la question psychosomatique, ce n'est pas qu'il y manque d'éléments ou de travaux, chacun se rend bien compte qu'ici je n'en peux qu'indiquer quelques-uns qui me viennent immédiatement à l'esprit, mais que s'arrête là le champ dans lequel l'on peut aborder la dimension du corps à partir de l'expérience psychanalytique: la psychanalyse à des questions qui concernent les contours de la médecine, sans mettre à la disposition des médecins les réponses qu'ils aimeraient entendre.
Aussi dois-je ajouter que cette question du corps n'est qu'un aspect des éléments d'idéologies qui encombrent le terrain propre de la psychanalyse, avec les meilleures intensions du monde, du désir thérapeutique aux tentations sécuritaires. J'ai reçu ce matin ceci qui amène à conclure qu'il y a lieu effectivement de ne pas céder sur les distinctions qui permettent aux psychanalyses de s'effectuer.
Je constate pour l'instant que les intérêts pour la psychanalyse dépassent rarement quelques cercles associatifs sans se perdre dans les sables; par contre l'argument de la psychanalyse est mis à toutes les sauces pour préserver la possibilité de ses présentations universitaires. Toujours est-il que c'est actuellement l'Etat qui se trouve avoir été mis en position de force sur ce point et que si la solidarité des psychanalystes envers leurs collègues universitaires est acquise il n'en reste pas moins qu'ils ont à soutenir leurs positions de manière différentielle sur le front des « cures », où leur est réservé ce que l'expression présente d'inassimilable aux savoirs.
DK
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