Débriefing : d'Oedipe, du colloque "Encore", de la psychanalyse lacanienne, la question des transcriptions des séminaires de Lacan.
Très chic, n'est-ce pas, cet accent sur le « é » de débriefing, à la bonne franglette. Dans le même ordre d'idée, j'ai écrit un jour un texte intitulé « poor lez zanglee », à faire lire par le logiciel son de 'simple text' du mac, hilarant: le monde change vite, hier c'était déjà le passé. J'ai pensé donc donc, qu'il fallait en toute hâte que je me fasse débriefer, pour ne pas laisser perdre la lettre en travers, après trois ans de massacre à la tronçonneuse chez Oedipe. Nota bene, pour Oedipe je ne mets plus de lien url systémathique, « ceux qui savent se souviennent », mais on le trouvera toujours indiqué et accessible sur le côté de ce blig-blog, -blig-blog comme on dit couci-couça, aujourd'hui c'est plutôt couça pour un tas de diverses raisons variées, je n'insiste pas-.
Laurent Le Vaguerèse a accueilli mes frasques avec beaucoup de générosité, nous nous sommes vus rapidement le temps qu'il me présente à quelqu'un qui m'a fait l'honneur et la surprise de vouloir me connaître un peu; des quelques secondes passées côte à côte d'un LLV surbooké par le « fameux » colloque que je réexumais hier je garde l'impression d'un homme généreux, dont on devrait considérer le travail dans l'idée qu'il recèle une grande part de poésie et d'amitié.
Qu'est-il advenu de ce colloque, ce qui me vient c'est cette fameuse expression de Freud, « liegen lassen », (laisser tomber, laisser en plan). Comment se fait-il que chacun se renvoit la responsabilité de la transformation d'une rencontre importante en flan de tous les diables? Qu'est-ce qui s'est produit pour que cette rencontre qui aurait dû rebondir sur Lacan, Lacan et encore Lacan, se fasse déborder et débonder, -borde(r)liner, risquerais-je-, par la psychanalogie? Et que l'on aboutisse aux surplis stratégiques qui fleure l'impasse sur les moyens et long termes? C'est toute une histoire?
Et bien non ce n'est pas historisé, il y a juste là un gisement inexploité, à ciel ouvert, d'hystorisations possibles, et comme vous voyez, pour en produire une lecture, ça ne se bouscule pas au portillon? Comme je débriefe je préviens, je ne dirais plus là par équivoque mais par allusion, pensant que cela n'en est pas moins lisible à coeur ouvert, plus d'hésitation, ceux qui ont cliqué sur le lien LK, cryptique lui aussi, l'ont compris, ou deviné, il y a là la place du champ amical, c'est à dire qu'il n'est pas impossible qu'il reste là la question de savoir ce que telle chose fait là, quelle fonction elle remplit ou celle de savoir à qui elle s'adresse, comme simple rappel qu'à un certain niveau, l'on sait ou pas, et que par rapport à cette saisie ou non des choses, je ne vois pas en quoi il y aurait lieu ici que je fasse des concessions. En d'autres termes, ce n'est pas parce qu'un travail n'est pas fait qu'il reste à faire. Le constat qui est à faire c'est que ce travail qui est à faire, et j'espère bien que le lecteur sait très bien ce que je pointe, personne ne moufte, avec les conséquences qui s'en produisent, et ce qu'on peut en déduire, c'est que l'analyse de la situation produit des divergences sur l'estimation de l'emplacement où le flan va retomber, et, si je ne me trompe, la plus grande partie risque de moisir très vite tandis que la portion consommable assez congrue me semble-t-il va produire une augmentation de la charge de travail assez conséquente pour les gens concernés, un vrai bonheur, à tirer à hue et à dia on s'épuisera très vite, ce qui fait qu'on pourra jauger aux mines contrites du travail productif qui aura été effectivement réalisé. Alors je vous dis que les saints riront en moins petit nombre.
Je vous dirai demain pourquoi j'ai commencé à me lancer sur la piste savonneuse de la blogosphère, l'usage que j'escompte des utilisateurs de ce fla fla, la raison d'être qui me semble être au principe de sa mise en projet, comment exactement il a commencé, et pourquoi il n'y a pas de lien url aujourd'hui exceptionnellement, et donc pas de raison d'aller les voir, heure par heure, apparaître, comme c'était déjà possible jusqu'à présent.
Merci à tous de votre attention, ma révérence affectueuse à Dakar, à Buenos Aires et à Montréal.
DK
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