mardi 17 juillet 2007

Recommandations : INSERM, évaluations de tcc, effet nosocomial.

9/1/07

"Recommendations for future research

Longitudinal research designs over extended periods of time (2–5 years), with large numbers of participants (500+), are required to investigate the relative importance of patient characteristics, therapeutic alliance and therapist expertise in determining the cost-effectiveness of CBT in the longer term.

A better understanding of the mechanisms by which poor treatment responders become increasingly disabled by multiple physical and mental disorders will require close collaboration between researchers in the clinical, biological and social sciences."

Cet extrait des conclusions de l'étude en question a effectivement de quoi faire sursauter: il n'y a à moyen terme et à long termes que des différences négligeables par rapport à des soins sans tcc, d'après cette étude; et sa conclusion nous indique que ce qui est à étudier, c'est l'importance relative des caractéristiques du patient, de l'alliance thérapeutique et des capacités du praticien pour déterminer la rentabilité des tcc à long terme...

C'est à dire qu'il s'agit des caractéristiques du transfert, du contre-transfert et de la capacité du praticien à s'en dépatouiller: voilà donc où mène l'évaluation des tcc sur le moyen et sur le long terme, les effets à court terme étant effets de suggestion...


Puis les auteurs concluent qu'une meilleure compréhension des mécanismes par lesquels ceux qui répondent peu au traitement deviennent de plus en plus infirmes par de multiples désordres physiques et mentaux, nécessitera une collaboration étroite entre les chercheurs des sciences clinique, biologique et sociale... C'est un euphémisme pour poser la question de l'éventuel effet nosocomial des traitements examinés dans cette étude?

DK


ps: un rien étrange, avec le recul...?

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