lundi 16 juillet 2007

Hou hou méfions nous? Psychologues et varité, vérité et identification policière.

J'ai proposé ce qui suit hier au forum d'Oedipe, sans commentaires;



On verra vite si quelqu'un s'y intéresse; bien sûr c'est très bien, irréprochable n'est-ce pas... A moins de considérer que la position que les institutions réservent aux psychologues ne les amènent à être comparés très rapidement aux commissaires politiques de l'ex-URSS... Postes présents un peu partout, dans tous les secteurs de l'économie, de la société, mais à titre de cautère souvent, pour des exercices diminués, ciblés sur un fragment de la personne, (personne, sujet, patient, client?), sur des personnes attrapées au biais d'une identification transitoire, victime ciblée; il me paraît qu'il y a dans ce contexte à peu près tous les ingrédients de l'abus massif de la société envers chacun de ses membres. J'ai quelques réserves donc, de la nature de celle qu'émettait avant-hier Alain Badiou dans le même journal. Autant dire que l'instrument critique dans le journalisme et à peu près dévasté. J'ai eu quelques échos par François-Régis de la réunion "Sauvons la clinique", à part ça, rien, également là l'impression d'un sauve-qui-peut général, de vacances, d'énormes vacances, de carences en matière de clarté des positions, de Clarence, dirais-je, pour les amateurs de vieilles séries télévisées. N'y a-t-il pas là quelque chose de complètement louche. Vous satisferiez-vous longtemps d'une psychanalyse qui se referme sur ses propres vérités-varités?...

Alors, pour conclure, j'attends beaucoup de l'autocritique des psychologues, depuis trente ans; mais lorsqu'elle s'exprime, elle émane des cercles de psychanalyse, et n'arrive guère à se faire entendre au-delà: c'est un ratage, mais à mettre au compte de qui exactement?

Aucun commentaire: