vendredi 11 avril 2008

la pêche, vous avez la pêche, comme c'est la pêche

L'AVENIR DE L'ESSENTIEL

L'essentiel a-t-il un avenir?


L'essentiel, blog mal nommé puisqu'en tapant « l'essentiel » sur les moteurs de recherche on trouve l'essentiel de la coiffure et ce que vous voudrez d'autre allant de l'automobile à « l'Humanité ». En inscrivant « l'essentiel de la psychanalyse », vous aurez plus vite trouvé l'article wikipedia sur « le livre noir de la psychanalyse », (qui est finalement la cause première de ce blog!), que ce blog même... Je remarque en outre en étudiant quelques statistiques que beaucoup de lecteurs arrivent ici parce qu'ils cherchent des renseignements sur le rêve, etc... (avis aux collègues qui désiraient des précisions, me contacter).


Ce que je voudrais préciser aujourd'hui à ses abonnés aux flux RSS ainsi qu'aux autres lecteurs assez réguliers de ce support, qui ont peut-être constaté les derniers temps une activité moindre, c'est que j'ai été amené à relâcher mes efforts de ce côté-ci, d'une part parce que j'ai un article à terminer pour une revue en langue étrangère, (publication bilingue, avis au amateurs, précisions dès parution), et que d'autre part, j'ai été rattrapé par des problèmes de santé, qui m'ont conduit à arrêter toute activité de consultations et de séances depuis il y a quelques jours jusqu'à début juillet.


Le maintien en vie de ce blog me demande donc plus d'effort que d'habitude, mais par fidélité envers ses lecteurs, mes amis, collègues, « compagnons de lutte »(!), autant que possible je continue pour autant que j'ai les mains libres et un ordinateur relié au web à portée de corps, (la voilà la place du corps dans l'espace virtuel!).


Autant dire que les témoignages de sympathie seront accueillis avec la gravitude qui convient.


Quelques conséquences : le numéro 3 de « l'essentiel underground papers » qui est la version papier de ce blog, (voir éditions des branas), que je prévoyais pour juin ou juillet, sera probablement retardé d'un mois ou deux, et devrait compter environ une centaine de pages, alors que le premier numéro qui est un numéro double, en compte 155 dont une quarantaine de photos. D'autre part, ayant choisi de saisir au bond, de traiter de ce que j'ai à ma portée, il est possible que pour quelques temps, la suite du blog traite davantage des rapports entre médecine et psychanalyse, et ce, un peu comme de coutume, pour ceux qui y sont sensibles, à la manière du journalisme gonzo, les lecteurs de Hunter S. Thomson s'en étaient avisé, je l'espère.


Quoique cette référence ne fasse pas forcément de ce blog le pendant psychanalytique de « Las Vega parano », je suis tout de même conduit à me demander d'où vient la maladie qui me frappe, d'autant que quelques amis me susurrent, mais enfin, n'est-ce pas un peu étrange, que toi, psychanalyste, tu sois atteint de cette chose justement à cet endroit... Alors si seulement je pouvais répondre à tous en une fois pour éviter de me lasser à chasser les intentionnalités ambigües de mes entours ! Oui, sans doute, il peut y avoir quelque chose qu'on appelle somatisation, mais d'abord, trouvez moi un médecin qui m'en démontre l'arc réflexe, sans quoi, l'on est dans le champ de l'imaginarisation du symbolique, ou au mieux, de la symbolisation de l'imaginaire ; mais toute la question, c'est de savoir celui de qui, entre ma personne et celle qui me parle. Cela d'une part. Et d'autre part pour autant que je puisse imaginer des causes pathogènes à un certain nombre de choses qui m'ont atteint les dernières années, je tirerais d'abord mon chapeau aux thérapeutes qui se sont amusés à me qualifier de raver de manière telle qu'en typant mon nom sur google on trouve d'abord leur méchante prose, -s'en prendre à un individu isolé, quel courage-, et s'ils réussissent à me rendre malade de leurs assertions, sans doute devraient-ils être capable de m'en guérir; enfin je vous ferai savoir publiquement leurs excuses dès réception, advienne que pourra- . Et ensuite, mais loin derrière, j'incriminerais des trahisons, des manquements et oublis.


Et puis, je soulignerais que ceux qui, de mon proche entourage, ont nettement, formellement et fortement marqué leur soutien et leur amitié, avec une mention spéciale pour Mont de Marsan, m'ont certainement permis de ne pas y laisser la peau. Comme dit Serge, « azoï iz es ». Tout cela permet largement d'oublier les boudeurs qui font encore le tournedos.


Cela étant dit, les lecteurs de la version papier du blog m'ont dit qu'il était agréable de la manier, de la prendre en main, d'en lire quelques lignes, puis d'y regarder quelques images ; agréable à poser et à reprendre : en somme la lecture idéale de salle d'attente, dans son oecuménisme même; elle pourrait même être chic chez les médecins et dentistes, mais enfin, j'avais plutôt pensé aux collègues psychanalystes et psychologues, en décidant d'une version papier. Il est vrai que le numéro double peut paraître un peu cher, mais pas plus que d'autres revues... Comme c'est de la micro-édition, rareté, il faut une quinzaine de jours pour le recevoir, mais comme cela paraît tous les six mois... Et puis, ne pas oublier qu'on ne le trouvera jamais en librairie...


Alors voilà, cette note supplique publicitaire étant à nouveau jouée aujourd'hui dans ces conditions et avec cette annonce, il est évident que l'avenir du blog et de « l'essentiel underground papers » s'avère avoir à tendre vers une dimension critique d'autant plus incisive et lourde que le temps de lecture sera allégé; c'est à dire, si je n'ai droit qu'à un mot pour me faire entendre, ce sera, par exemple, le rut d'abracadabrut!


Z'à une prochaine, mes amis.


D.K.