20071218 - 8 - L'outil du blog s'en va tâtonnant parmi les Amériques - Le traitement de masse de la dépression bat la campagne.
Aujourd'hui une fiche pratique. J'ai déjà raconté comment est né ce blog, mais je n'ai pas encore dit à quoi il sert, et comment l'utiliser, comment s'en faire un outil, un outil orienté peut-être, et en ce sens qui ne prétend pas qu'il ne pourrait y avoir d'autres machins similaires complémentaires.
Ceci aussi en guise de réponse à ceux de mes collègues qui me demandent de leur expliquer ce que sont tous ces liens url, à quoi ils mènent, parce que, me disent-ils, ils n'ont pas le temps de surfer. Comme ce sera peut-être un peu long je vous rappelle qu'il est toujours possible de copier et d'imprimer ce qui vous intéresse. Et bien, c'est justement parce que la plupart n'ont pas le temps d'effectuer les recherches qui permettent de trier et de découvrir les pages intéressantes qu'il m'a paru particulièrement utile de réunir sur une page, à l'aide d'un texte support, les liens url de quelques-unes parmi des centaines de pages que je lis au cours de mes travaux de recherche, qui me semblent particulièrement dignes d'attention et pourtant pas toujours très bien répertoriées par leurs auteurs.
Du reste mes collègues sont assez loin d'être les seuls à chercher à s'informer sur certaines dispositions ou orientations de la clinique; aussi bien des étudiants que des personnes désireuses de comprendre de quoi il retourne là où elles se disposent à mettre les pieds éventuellement, elles ou l'un ou l'autre de leurs proche. Les statistiques de fréquentation font apparaître qu'une part importante des visites est amenée par les agrégateurs de recherche ou des moteurs tels Google. Ce qui signifie que les visiteurs qui arrivent sur ces pages cherchent quelque chose mais pas particulièrement ce que disent des psychanalystes au sujet de cette chose. Il me semble particulièrement utile qu'ils puissent aller voir ce qu'en attrapent des psychanalystes, c'est la raison d'être de ces pages, d'éviter que les personnes cherchant des informations disons à propos des cors aux pieds ne trouvent d'informations que sur les sites des cordonniers, des chausseurs et des fabricants de cors de chasse.
D'où une certaine laxité des propositions de textes posés en liens url sous des mots balises: il s'agit aussi, à l'aide de cela, de montrer quelque chose qui se situe de l'ordre de l'association libre; ce n'est pas exactement pareil de mettre une petite note en bas de page indiquant un texte ainsi que la position de l'auteur par rapport à ce texte, et de donner accès à un texte dans son intégralité, en s'effaçant, comme auteur du renvoi. De deux choses l'une ; ou bien le visiteur revient vers la page et continue la lecture, ou bien il a trouvé ce qu'il cherchait, ou accès à ce qu'il cherchait, et la page a atteint son but relativement à lui. Il n'en reste pas moins que je préfère évidemment qu'on lise mes pages intégralement en lisant intégralement les pages que j'indique, mais cela, c'est réservé disons aux étudiants, qui disposent des quelques heures de travail que cela demande parfois pour saisir ce que je dis exactement.
Les liens qui se trouvent sur le côté droit du blog permettent d'accéder à pratiquement toutes les sociétés, écoles, associations de psychanalyse, ainsi qu'à quelques blogs ou sites personnels qui m'ont été signalés parce que jugés particulièrement intéressants, allez, je vais lâcher le mot, notables, par disons des amis de leurs auteurs, et que j'aurai signalés aussi si je ne m'en étais remis qu'à mon propre jugement. On remarquera qu'à part le raton laveur devenu xraton laveur pour rester en fin de liste comme chez Prévert, il n'y a pratiquement que des lacaniens; c'est un pur hasard dont je m'avise aujourd'hui; mais sans doute qu'en tapant « non-lacanien » dans les moteurs de recherches on arrive encore sur ce blog. C'est évidemment la présence de ces liens vers ces organismes qui autorisent ce blog à s'appeler « l'essentiel de la psychanalyse, etc », le etc étant ma touche personnelle, le plus souvent.
Donc, le point où j'en arrive, c'est que le plus simple est d'ouvrir la page d'accueil de l'essentiel dans un onglet ou mieux de le placer dans la barre personnelle, et de le laisser ouvert dans un onglet, puisqu'ainsi ça évite d'avoir à enregistrer trente six adresses dans le marque-page; c'est un des avantages du format blog, pas trop pesant, sans compter qu'avec l'indexation et l'archivage, il y a une bibliographie déjà assez étendue, à considérer comme complémentaire à celle qu'on trouve sur les sites, qui est présentée dans les textes que j'écris sur les différents sujets; il y a donc à considérer que le travail que j'effectue se situe du côté de l'archivage.
Et voilà, le résultat, c'est ce que j'appelle un échangeur; un échangeur n'a ni le même usage ni la même portée qu'un site d'école ou un portail, mais cela permet de passer d'un endroit à un autre, d'aller voir ce qui se passe ailleurs: puisqu'il n'y a ni moyen de ni intérêt à réunir ce qui est divisé, autant construire un outil qui permette aux uns et aux autres d'aller voir ce qui se raconte ailleurs que chez soi dans l'entre soi.
Donc, un échangeur, il me semble assez nécessaire que cela reste une savonnette, un lieu où l'on ne s'attarde pas nécessairement. J'ai eu des remerciements pincés, laconiques, ou inexistants de la plupart des représentants des institutions que je signale, et c'est tant mieux, parce qu' ainsi ils me conduisent à ne pas les épargner lorsqu'ils dérapent, ce qui n'arrive pas qu'une fois par an. Mais il ne faut pas exagérer, il y a aussi des gens qui ont compris que la solidarité était au principe du mouvement et me l'ont dit. C'est pour autant que je n'ai pas hésité à passer la sébille en imprimant l'essentiel; j'ai donné tout de suite comme numéro le 1/2, contrairement à l'usage qui veut qu'on fasse un 1 puis un 2/3; c'est sans doute conjuratoire, jamais deux sans trois; tout de même, c'est incroyable que cela ne se bouscule pas au portillon pour acquérir l'essentiel underground papers et ainsi témoigner de l'affection pour un travail qui fait son chemin en tâtonnant parmi les Amériques.
Pour terminer ceci, mes remerciements aux quelques amis, aux très peu nombreux qui m'encouragent discrètement; car c'est grâce à eux que ce travail qui dérange et m'expose parfois à des passages à l'acte rien moins qu'amicaux trouve en moi une raison de continuer.
DK
PS: ce que cela a à voir avec la dépression, c'est qu'en allant voir dépression dans l'indexation, à droite du texte, l'on accède à tous les textes ayant rapport à la question sur ce blog, et au travers d'eux, par le biais des liens url, à toutes les pages jugées essentielles à la questions... Mais autant savoir s'en servir, CQFD. (CQFDK?)
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