vendredi 16 novembre 2007

20071009 CAMPAGNE DEPRESSION INPES : PSYCHANALYSE DE L'INPES

Le traitement de masse de la dépression bat la campagne; communication de la dépression

10. Psychanalyse de l'INPES.



Je projetais hier d'écrire quelque chose sous ce titre, "psychanalyse de l'INPES"; je le ferai peut-être ultérieurement: entretemps j'ai eu entre les mains le numéro 7 du Nouvel Ane, absolument indispensable, arrachez-vous les derniers exemplaire.
Il est évident que j'ai été coiffé au poteau par Jacques-Alain Miller, qui dans un morceau d'anthologie intitulé "Propagande massive pour dépister la dépression: la France rattrape son retard", en fait, pages 17 et 18, (voir un cas clinique, un second cas clinique), une analyse incontournable et d'une rigueur implacable. Voilà ce que les médecins devraient connaître avant de se fier à l'INPES; je le cite :

"[... ] il serait d'intérêt public que l'Institut national de prévention fût promptement réformé dans ses pratiques, son style et sa personnalité institutionnelle. La manière dont la campagne a été préparée, dont elle a été présentée aux associations, en tous les cas à l'Ecole de la Cause Freudienne, et dont enfin elle a été lancée, dans la certitude de provoquer une réaction antagonique déterminée (la nôtre) est empreinte d'une telle ineptie qu'elle ne saurait s'interpréter que d'une seule façon : c'est l'appel au secours d'une institution qui est à bout et qui demande à en finir, à en finir avec sa souffrance. Bref, c'est une tentative de suicide."
(Jacques-Alain Miller, Le Nouvel Ane n° 7, Octobre 2007)

« ...Quand j'ai dit, comme ça, l'autre jour, que 1a science n'est rien d'autre qu'un fantasme, qu'un noyau fantasmatique, je suis, certes, mais au sens de « suivre » et, contrairement à ce que quelqu'un comme ça dans un article a espéré [voir leçon du 15 novembre ρ. 12 article de J. Β. Pontalis dans Le Monde], je pense que je serai suivi sur ce terrain. Ça me semble évident.

La science est une futilité qui n'a de poids dans 1a vie d'aucun, bien qu'elle ait des effets, la télévision par exemple. Mais ses effets ne tiennent à rien qu'au fantasme qui, écrirai-je comme ça, qui hycroit. La science est liée à ce qu'on appelle spécialement pulsion de mort. C'est un fait que 1a vie continue. grâce au fait de 1a reproduction liée au fantasme. Voilà. (...)



séminaire « le moment de conclure »

Lacan, le 20 décembre 1977




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