samedi 20 octobre 2007

Le traitement de masse de la depression bat la campagne, communication de la depression, 1

Il faudra bien parler un de ces jours du traitement de masse de la dépression, j'y réfléchis encore un jour ou deux, pour peaufiner l'angle d'attaque et l'amorçage. Mais en attendant, en guise de hors d'oeuvre et pour la bonne bouche, un extrait d'un livre d'Ayerdhal, « Transparences », (au Diable Vauvert, 2004, Le livre de poche n° 30480, p 100), pour faire signe aussi à Catherine Lacaze-Paule, en rappel d'une conversation...


« (...) Comme l'a rappelé Iza à Decaze, ce n'est pas la première crise catatonique d'Inge. Elle en subit une par an depuis trois ans. Les neurologues disent que cela va aller en s'accélérant, mais qu'il faudra plus d'une décennie pour que leur chronicité nécessite un internement permanent. Et encore il ne s'agira que d'une maison de retraite médicalisée. Iza ne se fait pas d'illusion sur les pronostics médicaux; en matière de maladies neuro-dégénératives, ils ne sont pas encore moins empiriques qu'en cancérologie, même si l'opportunisme économique fait évoluer la spécialité au même rythme que la population vieillit. Dans ces heures de cynisme, elle ajoute que, de toutes façons, ledit opportunisme a un peu trop conscience que guérir enrichit moins que soigner et que ce n'est pas un gage très prometteur dans un monde où l'essentiel de la recherche médicale est abandonnée aux multinationales. »


Abandonnée, je relève ce mot, qui me semble parfaitement convenable; abandonnée, et par qui, quoi? La question à méditer étant de savoir à qui appartient, n'est-ce pas, la responsabilité de la recherche médicale. Il y a là un problème de propriété de l'humain.

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